Marie TAVERA
Née à Paris, en 1974, franco-suisse, Marie Tavera vit en Ardèche depuis 2014. Elle y écrit et dessine, après une vingtaine d’années à naviguer entre recherche académique en histoire et travail social auprès de personnes handicapées.
Ce parcours a nourri l’étonnement qui anime aujourd’hui son écriture autant que son dessin : « qu’est-ce que voir, percevoir, et d’où regarde-t-on ? Avec quelle focale, depuis quel endroit (de soi, du monde, de nos perceptions, mémoires, etc.) ? Entre (in)visible et (il)lisible, ce qui traverse : le lieu qui vient, qui est perçu, qui échappe. Peut-être à cause de mon regard de myope, peut-être parce que le vivant est déjà forcément ailleurs, hors de sa trace, dans le mouvement et la texture.
En 2012, la création de Narval avec Joseph Frusciante, musicien à Genève, constitue une étape importante : l’improvisation, au cœur de nos rencontres, invite à rouvrir les pratiques de chacun(e), qu’advienne un paysage autre. Lire avec est depuis devenu source d’une force motrice jubilatoire, qui rappelle mon écriture à sa matérialité mobile et labile. »
Karel HADEK
(Revue Les Hommes snas Epaules).
À lire : Sans la terre (éd. Synge 2024), Récemment le début, livre d'artiste, estampes de Claude Baudin (La Baraque de chantier, 2023), Afghana Utopia, collectif (Le Miel de l’Ours, 2021), Frau(x), collectif (éd. du Frau, 2019), Prédations, livre d’artiste, cyanotypes de Claude Baudin (La Baraque de chantier, 2019), Les jardins de décembre, encres de Nicolas Blondel (collection « Bêtes noires », éd. du Frau, 2018), Levées (Le Miel de l’Ours, 2017), Nids variables (Le Miel de l’Ours, 2008).
En revues : Faire part, Recours au poème, N47, Traversées, Nouveaux délits, Diérèse, la canopée, Terre à ciel, l’intranquille, etc...
Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules
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Dossier : Daniel VAROUJAN & le poème de l'Arménie n° 58 |